Comment surmonter l’anorexie ?

Il est fort probable que vous ayez déjà rencontré quelqu’un qui, à l’heure du repas, ne prend rien ou mange très peu. Cette personne vous a peut-être donné des raisons comme « Je n’ai pas faim », « Je ne veux pas prendre plus de poids »… Sachez que ces comportements traduisent un trouble connu sous le nom de l’anorexie. C’est une maladie complexe, mais détendez-vous… elle se soigne ! Dans le présent article, vous allez découvrir comment surmonter l’anorexie.

Qu’est-ce que l’anorexie ?

L’anorexie peut se définir comme une maladie qui se manifeste par une diminution, voir une disparition de l’envie de manger. Dans ce cas, les personnes anorexiques font preuve d’un refus systématique et catégorique de s’alimenter. Sinon, elles adoptent des pratiques de consommation restrictives en sélectionnant leurs repas. Cette première forme d’anorexie est appelée anorexie simple ou atypique. C’est le type le plus commun. C’est un phénomène physiologique qui survient souvent suite à une maladie. Il s’agit généralement des maladies chroniques inflammatoires ou d’une infection. Les personnes qui en souffrent n’ont pas forcément un faible poids.

Ce type d’anorexie se distingue de l’anorexie mentale qui, quant à elle, est un trouble du comportement alimentaire. Les personnes qui en souffrent font très attention à leur poids. Elles veulent à tout prix maintenir un poids faible et sont continuellement en lutte contre elles-mêmes. Il y en a qui s’adonnent à des activités physiques importantes. L’anorexie mentale peut aussi se manifester par une ingestion importante d’aliments, suivie de vomissements provoqués ou de prise de purgatifs. On parle alors d’anorexie boulimie.

Qui peut souffrir d’anorexie ?

Généralement, l’anorexie s’observe plus chez les femmes que chez les hommes, surtout chez les adolescentes. Certaines activités sportives et professionnelles sont de potentiels facteurs de déclenchement du trouble. En effet, la gymnastique et la mode, par exemple, sont beaucoup exigeantes et demandent un corps mince. La maladie est alors rapidement contractée par les gymnastes, les danseuses, les mannequins qui s’obligent à des restrictions alimentaires. La maladie peut être aussi génétique, donc transmise au sein de la famille.

De plus, certaines personnes qui ne s’apprécient pas comme elles sont. Elles  ont une profonde perte d’estime de soi. Éprouvant de la honte et du dégoût pour leurs corps, elles se laissent facilement aller à des restrictions alimentaires. En outre, un individu ayant subi un traumatisme psychologique (la perte d’un être cher, une déception amoureuse, un échec imprévu…) peut souffrir d’anorexie. Mais souvent dans ces cas, cela ne dure pas.

Comment soigner l’anorexie ?

Les conséquences de l’anorexie sur la santé d’un individu peuvent être mineures comme majeures. Les pertes de poids peuvent être rapides. Il y a aussi les pertes de cheveux, l’arrêt des règles, l’infertilité, les maux de tête, les troubles de vue, les vertiges. Les douleurs abdominales, les faiblesses musculaires, une minceur très poussée qui révèle les os sont aussi remarqués.

Pour éviter d’en arriver à ces extrémités, se faire soigner est vraiment primordial. Le traitement principal consiste à constituer un environnement de soutien au malade. Ceci appelle à impliquer la famille et l’entourage. Il faut passer par le dialogue pour conscientiser l’anorexique. Il est inutile d’utiliser la force ou les punitions. Dans quelques cas, il faut un environnement paisible et des activités de motivation. On peut essayer de réapprendre le plaisir de manger en réalisant ou en commandant ses plats préférés.

L’anorexique doit avoir recours aux fruits, aux noix, aux légumes et avancer graduellement en ajoutant d’autres aliments. Il doit accepter de participer à des journées informatives ou des séminaires sur l’anorexie. Parfois, il faut qu’il s’éloigne de son environnement pour découvrir de nouveaux horizons. Cela  influence positivement sa guérison. Au besoin, il faudrait un traitement médical et un suivi complet. Dans ce cas, le malade peut être hospitalisé.  Le suivi par  un psychologue-psychothérapeute, un diététicien, un psychiatre, un service hospitalier peut parfois suffire.